Le féminicide : au-delà du crime sexué, penser l’impunité de la violence masculine

Marylène Lapalus

Chapitre d'ouvrage de Marylène Lapalus in On tue une femme. Le féminicide. Histoire et actualités, Hermann, 2019.

Résumé de l’ouvrage : dans l’immense majorité des sociétés, passées comme présentes, les femmes font l’objet de maltraitances avérées, de traitements iniques, et sont élevées dans une culture de l’infériorité. Les violences exercées contre elles, du mariage forcé aux coups répétés, sont des violences de genre qui induisent une sorte de banalité, voire d’impunité, conduisant au crime de sang. Le féminicide est un crime de haine contre les femmes en raison de leur sexe, pour ce qu’elles sont ou ce qu’elles représentent.

Du continent asiatique auquel les filles « manquent » à l’Amérique du Nord, en passant par les pays européens qui tentent de légiférer ou des pays d’Amérique latine qui ont fait figurer la notion de féminicide dans leurs législations nationales, sans oublier l’Afrique et les organisations internationales, une prise de conscience s’est fait jour : le féminicide est un fléau universel et l’un des défis majeurs des sociétés du XXIe siècle. On tue une femme est un ouvrage pour dénoncer l’insoutenable et un outil permettant de penser, de comprendre et d’agir contre les féminicides.

En savoir plus : liste des contributeurs disponible sur le site Web de l’éditeur