La revue Négociations , l’ESSEC IRENÉ, le CSO (Sciences Po Paris) et le Centre Max Weber organisent une journée d’étude.
Intitulé : « Refus de négocier »
Résumé partiel : cette journée a pour objectif de mieux comprendre les motifs pour lesquels les individus et les groupes refusent de s’engager en négociation. Lire la négociation sous l’angle du non-négocié ou du refus de négocier, c’est mieux cerner, et l’originalité de ce mécanisme décisionnel, et les conditions à réunir pour que ce mécanisme soit activé ou pour qu’il soit efficient.
Christian Thuderoz interviendra au cours de la journée.
Elle aura lieu mercredi 17 juin 2015, de 9h à 17h, à Sciences Po Paris (27 rue Saint-Guillaume - 75007 Paris).
Contact : Christian Thuderoz
En savoir plus : argumentaire complet et programme en pièce jointe :
La prochaine conférence de l’édition 2015 du cycle Penser les primes socialisations : regards croisés aura pour invités Olivia Samuel, maîtresse de conférences en sociologie (Printemps, Université de Versailles Saint-Quentin, INED) et Agnès Pélage, maîtresse de conférences en sociologie (Printemps, Université de Paris-Est Créteil, Université de Sidney).
Intitulé de l’intervention : « La socialisation familiale sexuée aux tous premiers âges de la vie »
Résumé partiel : dès l’annonce du sexe de l’enfant, généralement lors de l’échographie, les parents élaborent une représentation singulière de celui-ci et initient les prémices d’une socialisation genrée. Pour analyser ce processus, cette communication se concentre sur deux domaines de la parentalité qui participent, précocement, à la construction sociale des dispositions genrées : la préparation de la naissance et les soins du corps du bébé après la naissance. On s’intéresse à la socialisation sexuée du bébé ainsi qu’à la socialisation des parents à devenir père ou mère d’une fille ou d’un garçon, en particulier dans les milieux sociaux scolairement dotés. Deux enquêtes sont utilisées, combinant approche quantitative et qualitative : 1) L’Enquête Longitudinale Française depuis l’Enfance (ELFE) lancée en 2011, en particulier les données issues de la deuxième vague réalisée aux deux mois des enfants auprès de 16000 familles ; 2) Les données d’une enquête qualitative longitudinale (en cours) auprès de pères et de mères diplômés de l’enseignement supérieur venant d’avoir un 2e enfant (corpus = 70 entretiens).
L’entrée est libre et gratuite.
La conférence se déroulera jeudi 18 juin 2015, de 17h à 19h, en salle de conférence de l’Institut français de l’éducation (IFÉ, 19 allée de Fontenay -
69007 Lyon).
Contact : Olivier Vanhee
En savoir plus : argumentaire détaillé en pièce jointe :
Le Centre Max Weber est co-organisateur du colloque international :
« Médias et Espace Public : nouveaux enjeux de l’ère numérique »
Résumé : cette 5e édition aborde la question du numérique sous l’angle de ses enjeux en termes de communication et d’information, aussi bien dans le domaine des modèles théoriques que dans celui des changements au niveau des pratiques des différents acteurs.
La perspective propose un double croisement : interdisciplinaire et interculturel. Ainsi, la démarche se situe à la croisée des sciences politiques et des sciences de la communication, mais également des regards de chercheurs de différents pays.
Des doctorants du laboratoire interviendront lors de la table ronde Le Huffington Post : un terrain d’étude multiscalaire.
Le colloque se tiendera jeudi 18 et vendredi 19 juin 2015, à l’Université Lyon 2, Campus Portes des Alpes, bâtiment I.
Contact : Dana Popescu-Jourdy, directrice adjointe ICOM, responsable M2 Communication, humanitaire, solidarité
En savoir plus : programme en pièce jointe :
Le Laboratoire International Associé (LIA) Sociologies post-occidentales en France et en Chine organise, avec le CNRS, l’ENS de Lyon, l’Académie des Sciences Sociales de Chine (Pékin), et le laboratoire Triangle , un colloque intitulé :
« Doing Post-Western Sociology »
Résumé partiel (en anglais) : the social sciences and humanities have developed considerably in the last thirty years in different Asian countries where both theoretical approaches and methodologies have been constantly changing. As a result of the circulation and globalisation of knowledge, new centres and new peripheral areas have been formed and new hierarchies have quietly emerged, giving rise in turn to new competitive environments in which innovative knowledge is being produced. The centres in which knowledge in the social sciences and humanities is produced have moved towards Asia and in particular to China, Korea, Japan, Taiwan and India. In international sociology, sociologists from Asian countries -like Li Peilin, Xie Lizhong, Han San Jing, Kazuhisa Nishihara, Shujiro Yasawa…- are developing their own thinking within real diversity, while at the same time reinterpreting Western theories and are already establishing epistemological networks in order to produce theories at some remove from hegemonic Western paradigms.
Doing Post-Western Sociology means examining those forms of knowledge that appear to be specific, those that seem to be the product of reappropriation, reinterpretation, borrowing and hybridisation and those that seem to be have been produced in areas of non-translatability, that is in spaces in which research practices and sociological knowledge in Europe and Asia do not correspond with each other.
In this new Conference we will deal with common concepts and singular concepts between major theoretical issues in French, Chinese and Korean sociologies. This approach while not exhaustive is eloquent regarding what remains of common knowledge. We have identified the following topics as illustrations of shared theoretical spaces about :
Ahmed Boubeker et Christine Détrez compteront parmi les intervenants du colloque.
L’accès à ce colloque est gratuit mais merci de bien vouloir envoyer un mail de confirmation pour votre participation à Marie Lucchi (Triangle, ENS Lyon).
Le colloque se déroulera du mercredi 24 au vendredi 26 juin, sur différents sites de l’ENS de Lyon.
Contact : Laurence Roulleau Berger
En savoir plus : argumentaire complet et programme en pièce jointe :
La dernière conférence de l’édition 2015 du cycle Penser les primes socialisations : regards croisés aura pour intervenante Muriel Darmon, membre du Centre Max Weber, directrice de recherche au CNRS et au Centre européen de sociologie et de science politique.
Intitulé de l’intervention : « Qu’y a-t-il dans un "rapport au temps" ? Une grille d’analyse des socialisations temporelles »
Résumé : à partir des propres enquêtes de M. Darmon (sur l’école maternelle ou les classes préparatoires) mais surtout des travaux d’autres sociologues ayant porté plus directement sur cette question, il s’agira de se demander « sur quoi » on travaille quand on étudie « le temps » ou les « rapports au temps » des individus. L’auteur cherchera à détailler le plus systématiquement possible les différentes dimensions qui composent les rapports au temps étudiés (rapport à l’avenir, arbitrages et organisation temporels, perception des rythmes quotidiens, dispositions planificatrices ou présentisme, goût de l’urgence ou de la lenteur...) et ce qu’on peut connaître des modalités de leur intériorisation. Ce faisant, c’est une grille d’analyse des socialisations temporelles qu’il sera tenté d’ébaucher.
L’entrée est libre et gratuite.
La conférence se déroulera jeudi 25 juin 2015, de 14h à 16h, en salle de réunion n°2 de l’Institut français de l’éducation (IFÉ, 19 allée de Fontenay -
69007 Lyon).
Contact : Olivier Vanhee
IMUalpha, la coopérative de jeunes chercheurs du Labex Intelligences des Mondes Urbains, fêtera ses deux ans d’existence et vous convie, à cette occasion, à une journée d’étude.
Intitulé : « Représenter l’expérience urbaine »
Résumé partiel : ne plus penser les mondes urbains seulement en termes de fonction et d’efficacité, mais également y intégrer les interactions sensibles qu’ils suscitent constitue un chantier stimulant pour la recherche récente.
Si les pratiques artistiques disposent de moyens pour représenter l’expérience de l’urbain dans toute sa subjectivité, l’utilisation de ces représentations dans un cadre opérationnel ne va pas de soi. De la même façon, on peut se demander comment représenter ces interactions sensibles d’un point de vue scientifique.
Notre objectif sera donc de faire dialoguer ces différents publics intéressés par la question. Sera proposé, le matin, un protocole sensible qui permettra de se confronter pratiquement à la restitution des expériences occasionnées. Puis il s’agira, l’après-midi, de discuter de la mobilisation de ces représentations aussi bien dans le contexte académique que dans une visée opérationnelle.
À noter : la déambulation à la Confluence, prévue le matin, est déjà remplie, mais vous pouvez toujours participer aux échanges de l’après-midi.
La journée aura lieu vendredi 26 juin 2015 et se déroulera en extérieur le matin, puis, l’après-midi, dans l’enceinte de l’amphi C de l’ENS de Lyon - Site Monod (46 allée d’Italie - 69007 Lyon).
Contact : Jérôme Michalon et imualpha@gmail.com
En savoir plus : consulter la page Web dédiée ; argumentaire complet et programme en pièce jointe :
Le Réseau thématique 5 « Classes sociales, inégalités, fragmentations » de l’Association française de sociologie organise six sessions à l’occasion du Congrès de cette dernière, dont une conjointe avec le RT 24.
Le congrès se tiendra du lundi 29 juin au jeudi 2 juillet 2015. L’accueil du congrès aura lieu à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (47 bd Vauban - 78280 Guyancourt). Les sessions se dérouleront sur différents sites de l’université, détaillés dans le programme.
Contact : Pierre Gilbert
En savoir plus : programme des sessions en pièce jointe :
Suite au succès de la journée d’études « Enseigner le quanti » (http://quanti.hypotheses.org/1101/) et aux discussions qu’elle a suscitées, Pierre Mercklé nous informe qu’un nouvel outil a été créé pour permettre aux échanges de se poursuivre.
Il s’agit de la liste de discussion « Quanti » sur Renater, ouverte à toutes et tous sur inscription, elle a vocation à devenir un lieu de débats et d’informations aussi vivant que possible autour des questions d’enseignement des méthodes quantitatives dans les sciences sociales.
Vous pouvez vous y inscrire dès maintenant à partir de cette adresse :
https://groupes.renater.fr/sympa/subscribe/quanti
Il suffit d’entrer l’adresse e-mail à laquelle vous voulez recevoir les messages et à partir de laquelle vous voulez en envoyer aux autres membres de la liste.
Contact : Pierre Mercklé
Pollutions au mercaptan, particules de moteur diesel dans l’air, odeurs de raffineries, rejets d’anhydrides sulfureux… nous avons tous périodiquement l’impression de vivre dans un monde irrespirable. Cet air, si familier qu’il passe aussi inaperçu que le fait de le respirer, est devenu avec le progrès scientifique et l’industrialisation une affaire d’expertise et de politiques publiques.
L’ouvrage montre comment l’air se manifeste dans la vie de nos concitoyens depuis le milieu du XIXe siècle : affaire de perception d’abord, de revendication ensuite, et finalement, depuis les années 1950, d’appareillage technique. La population est acteur à plus d’un titre de la politique de l’air, publique comme privée : elle multiplie les plaintes, s’élève contre la pollution chronique, est la destinataire d’informations techniques comme l’indice atmo, mène des actions locales pour lutter contre les gênes, etc. C’est ce que montre cet ouvrage dans une enquête qui associe historien, sociologue, politiste et géographe. Et l’on pourra ainsi se demander si mesurer l’air est une façon d’exprimer sa foi dans la maîtrise « sur » les problèmes environnementaux par la modernisation technique, ou bien si c’est le début d’une exploration plus démocratique de l’homme « dans » son environnement, avec le retour en grâce de la participation des habitants, comme ce fut récemment le cas dans la cartographie des odeurs.
En savoir plus : extrait sur le site Web de l’éditeur.
Spyros Franguiadakis est intervenu à l’antenne de Radio RCF en tant qu’« invité culture », pour évoquer la crise que traverse actuellement le festival A Nous de Voir d’Oullins.
Le podcast de l’intervention est écoutable à l’adresse suivante.
Le Centre Émile Durkheim ouvre un appel à communications s’adressant prioritairement aux doctorants en sociologie économique, sociologie du travail et des organisations mais qui se veut ouvert aux disciplines voisines susceptibles de s’intéresser à l’articulation ou la dissociation des trois espaces (entreprise - marché - maison).
Intitulé de la journée d’étude : « L’entreprise, le marché, la maison »
Résumé partiel : le capitalisme distingue trois espaces auxquels il attribue différents rôles. A l’entreprise revient la production ; au marché, l’échange des biens et l’allocation des ressources ; à la maison, la consommation finale. A chacun de ces espaces correspondent des logiques d’action, une typologie d’acteurs et de relations : l’entreprise, centrée sur des objectifs productifs et organisée par des formes de rationalité cristallisées dans des modèles de gestion, réunit des « travailleurs » aux statuts différenciés et hiérarchisés entre eux ; le marché, espace de transactions éphémères et impersonnelles, met en relation des demandeurs et des offreurs, individuels ou collectifs, autonomes et nombreux, théoriquement égaux et libres, poursuivant leurs intérêts propres ; enfin, la maison, comme espace domestique, s’organise autour de relations intimes, de parenté, ou d’affinités électives supposées désintéressées, durables et réciproques.
Les contributions devront reprendre les catégories analytiques proposées (l’entreprise, le marché, la maison), en cherchant à penser leur articulation ou leur distinction. Elles devront s’appuyer sur un travail empirique approfondi et pourront s’inscrire dans l’un des trois axes suivants :
Les propositions de contribution devront comporter un titre, une bibliographie indicative et résumer le propos. Elles ne devront pas excéder les 4 000 signes.
Date de clôture de l’appel : les propositions sont à envoyer avant le 1er septembre 2015, à l’adresse suivante.
La journée d’étude se tiendra le 27 novembre 2015 à l’Université de Bordeaux (site Victoire).
Contact : doctorants.ced@gmail.com
En savoir plus : appel détaillé en pièce jointe :
L’Institut national du cancer (Inca), la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, la Ligue contre le cancer en collaboration avec la Direction Générale de la Santé, de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) et de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Conduites Addictives (MILDECA) lancent un appel à projets portant sur la lutte contre le tagabisme.
Intitulé : « Priorité Cancers Tabac – programme de recherche et d’interventions pour réduire le tabagisme et infléchir la prévalence des cancers liés au tabac »
Cet appel à projets concerne l’ensemble des cancers liés au tabac et à aux constituants de la fumée provenant de sa combustion et couvre un large éventail de disciplines, allant de la science fondamentale et clinique à la santé publique, en passant par les technologies de l’information et de la communication, les sciences économiques et politiques, la sociologie, le droit, l’épidémiologie, etc.
Les projets pluridisciplinaires attendus dans le cadre de cet appel à projets devront s’inscrire dans l’un des 5 axes suivants :
La date limite de soumission et d’envoi des dossiers est fixée au 15 septembre 2015 via le site dédié.
Contact : tabac2016@institutcancer.fr
En savoir plus : appel détaillé en pièce jointe :
La Fondation Médéric Alzheimer a ouvert à la candidature quatre bourses doctorales 2015 en sciences humaines et sociales et en santé publique.
Ces bourses, d’un montant de 10 000 € chacune et renouvelables une fois, sont ouvertes aux doctorants en sciences humaines et sociales (anthropologie, démographie, droit, économie, géographie, philosophie, psychologie, sciences infirmières, sciences cognitives, sciences du langage, sciences politiques, sociologie…) et en santé publique, dont les travaux portent sur :
Date limite de retour des dossiers : le 7 septembre 2015.
Contact : Alice Coquelet
En savoir plus : modalités de participation et dossier de candidature en pièce jointe :
Depuis quelques semaines s’est mis en place un « Espace quanti » au sein
du Centre Max Weber.
L’« Espace quanti » est un espace de travail informel où l’on vient pour travailler les uns à côté des autres, échanger et s’entraider autour de tout ce qui a trait aux données, leur collecte, leur traitement, leur analyse.
Aucune préparation, aucune présentation, chacun vient avec son ordinateur portable, ses données et ses questions éventuelles. Tout le monde peut participer : chercheur, doctorant, ITA, déjà expert en méthodes quantitatives ou totalement novice.
Où et quand ?
Tous les 15 jours environ, nous réservons une salle pour une demi-journée à l’ISH. Le prochain « Espace quanti » aura lieu : jeudi 18 juin de 9h à 12h.
Les séances se dérouleront en salle Berty Albrecht, au premier étage du 16 avenue Berthelot. Aucune obligation de venir les 3h, chacun arrive et repart
quand il le souhaite.
Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à nous rejoindre lors d’une prochaine séance. Vous pouvez également vous inscrire à la liste "cmw-data", utilisée notamment pour fixer les dates des « Espaces quanti » à venir :
https://listes.ens-lyon.fr/sympa/subscribe/cmw-data
Contact : Julien Barnier et Karine Pietrapaoli