Le Centre Max Weber (équipe POCO) et l’UMR 1563 Ambiances architecturales & urbaines (équipe CRESSON) sont à l’origine du séminaire pluriannuel (2015-2017) de recherche financé par l’ANR (ANR-14-CE29-0011-01) « Habiter, la part de l’être. Comment repenser les liens entre habiter, exister, participer ? ».
La prochaine séance du séminaire aura pour invitée Katrin SOLHDJU (historienne et philosophe des sciences, Vrije Universiteit de Bruxelles et membre de Dingdingdong).
Intitulé de l’intervention : « Et si nous n’avions jamais été des individus ? »
Résumé : il semble que dans le domaine biomédical nous ne soyons pas seulement rentrés dans une époque post-génomique mais aussi dans une époque post-auto-poïétique. De plus en plus de biologistes partent du principe, comme le dit Scott Gilbert, que « nous n’avons jamais été des individus », pas seulement nous, les humains, mais tous les êtres vivants.
Tout vivant, dans cette perspective est constitutivement symbiotique et dépend pour sa propre survie de relations de dépendance, d’interactions réciproques et en cascades avec d’autres espèces, bactériennes et autres. Je voudrais dans un premier temps rendre sensible aux caractéristiques de ce genre d’approche en biologie. Dans un deuxième temps je voudrais discuter la question suivante : pourquoi ce genre d’approche semble si prometteur à des penseures telles que Donna Haraway, Anna Tsing etc. en philosophie des sciences ainsi qu’en anthropologie ? Est-ce pour des raisons purement épistémologiques ? Ou n’est-ce pas plutôt parce qu’elles pressentent que ces approches à la fois méthodologiques et théoriques nous permettent de développer de nouveaux outils pour l’articulation engagée de questions épistémologiques, politiques et éthiques ?
Textes d’accompagnement sur demande (par mail).
Le séminaire est public sous réserve d’inscription (places limitées) auprès d’Anthony Pecqueux : anthony.pecqueux@grenoble.archi.fr
La séance aura lieu le jeudi 29 juin 2017, de 10h à 12h30, à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, en salle des Conseils (60 avenue de Constantine - 38036 Grenoble).
Contact : Anthony Pecqueux
En savoir plus : descriptif détaillé du séminaire en pièce jointe :
Cet article s’intéresse à l’émergence d’une nouvelle forme d’intervention féministe dans l’espace public mexicain : le scratche. Le scratche féministe dénonce l’impunité qui entoure la violence féminicide, violence masculine commise contre des femmes parce qu’elles sont femmes. Il renouvelle le répertoire d’action traditionnel par son dynamisme et son esprit radical. L’art, le féminisme et l’exigence de justice inspirent ce type d’action collective qui met en scène l’accusation publique des agents directs et institutionnels de la violence contre les femmes. Face à une justice arbitrale défaillante, le scratche est une réplique militante et symbolique qui cherche la réparation de l’offense dans la contre-offense. L’analyse des ressorts du scratche nous invite à observer plus globalement la reconfiguration actuelle des stratégies de résistance contre la violence masculine au Mexique et à mettre en lumière l’existence d’un militantisme vindicatoire.
En savoir plus : article disponible en ligne via CAIRN
Si l’approche inductive semble propice au déploiement de la sérendipité, il s’avère parfois délicat de la documenter. Pour autant, le fait d’être surpris, déstabilisé et parfois même physiquement bousculé peut devenir bénéfique pour la conduite de la recherche. En dépassant l’appréhension simplement évènementielle de la sérendipité, le présent article propose de revenir sur une séquence particulière du travail de terrain, en discutant des conséquences d’un incident sur la suite de l’enquête ethnographique.
En savoir plus : article disponible sur le site Web de la revue
Le laboratoire Gresec de l’Université Grenoble Alpes a lancé un appel à communications pour le colloque international intitulé :
« Information-communication publique et espaces publics sociétaux : interactions et tensions »
Argumentaire partiel : l’objectif de ce colloque est de traiter ensemble dans une tension dynamique deux notions, le plus souvent abordées de manière séparée et parfois cloisonnée : l’information – communication publique d’une part, l’espace public sociétal d’autre part.
Dans ce cadre, la place prise par les associations, le rôle des journalistes et des professionnels de la communication, l’organisation des mouvements sociaux, l’évolution des engagements collectifs ou individuels, la recherche et la production d’informations en dehors des médias généralistes constituent autant de tendances contribuant à la publicisation des questions sociétales : dans le domaine de la santé, des transports, de l’environnement, du travail, du genre, de la ville, de la science, de la culture, de la formation, de l’aménagement durable, de la bioéthique...
Interactions et tensions pour saisir un double mouvement, qui constitue l’une des caractéristiques des espaces publics sociétaux : celui venant des politiques publiques pour « dépolitiser » les enjeux sociétaux (Comby, 2015, Marchetti, 2008), celui des revendications sociales pour publiciser les problèmes. Plus généralement, au sein d’espaces publics fragmentés et partiels (Miège, 2010), les logiques d’acteurs nécessitent une analyse fine qui se décline dans les trois thématiques suivantes :
Délai supplémentaire : les propositions doivent parvenir jusqu’au 3 juillet inclus à l’adresse suivante : colloquegresec2017@gmail.com
Ce colloque aura lieu à l’Institut de la Communication et des Médias de Grenoble les 12 et 13 octobre 2017.
Contact : colloquegresec2017@gmail.com
En savoir plus : argumentaire détaillé en pièce jointe :
L’Institut du Genre, dont le Centre Max Weber est membre co-fondateur, est un groupement d’intérêt scientifique (GIS) qui réunit une trentaine de partenaires
institutionnels. S’appuyant sur des UMR (unités mixtes de recherches) et des équipes explicitement engagées dans la recherche sur le genre, il constitue un lieu de coordination, de référence et d’accueil scientifique des recherches françaises sur le genre et les sexualités.
L’Institut du Genre et la MSH Paris Nord financent en commun un appel à projets.
Intitulé : « Violence extrême, itinéraire de l’engagement djihadiste et genre »
Argumentaire partiel : depuis les attentats de 2015, nous savons qu’il est de la responsabilité partagée des chercheur.e.s et des actrices et acteurs sociaux de comprendre les racines et les itinéraires de cette violence meurtrière inédite dans ses formes et son ampleur.
Partant de l’hypothèse selon laquelle ces passages à l’acte trouvent leurs racines dans les fractures de la société française elle-même, un accent sera mis sur les enquêtes de terrain, les recherches-actions avec les professionnels de l’éducation et de la prévention et les comparaisons internationales. Les comparaisons internationales et la mise en perspective avec les apports des sciences humaines et sociales seraient pertinentes.
Tous les stéréotypes de genre mobilisés dans ces engagements extrêmes doivent être interrogés et analysés. Ces itinéraires, leurs réceptions questionnent frontalement les sciences humaines et sociales. Les projets de recherche qui s’y attacheront seront privilégiés.
Les projets de recherche retenus seront financés sur l’année 2018 et pourront être renouvelés une fois. Les projets proposés devront être interdisciplinaires et engager plusieurs institutions ou équipes de recherche. Chaque projet devra identifier un porteur et une équipe. Les projets doivent être originaux. Ils ne pourront donc pas être conjointement proposés comme réponse aux appels à projet propres de l’Institut du Genre et de la MSH Paris Nord.
Cet appel est ouvert du 15 juin au 15 septembre 2017. Le dépôt est à faire exclusivement auprès de la Chargée des programmes scientifiques de la MSHP Marianne HERARD : marianne.herard@mshparisnord.fr
Contact : marianne.herard@mshparisnord.fr
En savoir plus : appel détaillé et formulaire de soumission du projet en pièces jointes :
La Mission de recherche Droit et Justice, interface entre le monde de la recherche et le monde judiciaire et administratif, poursuit l’exécution de sa programmation scientifique 2017 en lançant 3 nouvelles thématiques.
Intitulés :
Ces appels sont ouverts aux équipes pluridisciplinaires de chercheurs.
Tous les renseignements pour candidater seront disponibles dès juillet sur www.gip-recherche-justice.fr
La date limite de réponse est fixée au 23 septembre 2017.
Contact : Laetitia Louis-Hommani (responsable de la communication)
En savoir plus : consulter le site Web de la Mission
Le Centre de recherche sur l’expérience, l’âge et les populations au travail (CREAPT) est un Groupement d’intérêt scientifique (GIS). Les principaux objectifs du programme du GIS CREAPT visent à produire et valoriser des connaissances sur les relations entre l’âge, la santé, l’expérience, et le travail.
L’ergonomie et la démographie du travail sont les disciplines prédominantes dans ses références scientifiques, la statistique et la sociologie étant également présentes.
Le GIS CREAPT propose le financement de 2 post-docs d’une durée de 15 mois (octobre 2017 à décembre 2018), dans le cadre de son programme de recherche. Les recrutements seront réalisés par le CNAM, en tant qu’établissement mandataire du Gis CREAPT. Les postes seront localisés au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET), CNAM.
Le dossier de candidature comprendra un CV, le rapport de soutenance de la thèse s’il est disponible, et un projet de deux pages maximum s’inscrivant dans le cadre des objectifs du programme du CREAPT.
Il devra être adressé avant le 3 juillet 2017 aux adresses suivantes : christine.leprin@lecnam.net et corinne.gaudart@lecnam.net.
En savoir plus : appel à candidatures complet en pièce jointe :
L’Université de Lyon a ouvert les candidatures pour la formation internationale suivante :
Intitulé : « B12 - Après le doctorat ? Préparez votre avenir »
Descriptif partiel : formation sur 3 jours (21h), en résidence, ouverte à des doctorants des universités de Suisse francophone, du Politecnico de Turin, de l’Université de Turin et de l’Université de Lyon.
Objectifs généraux :
Formation sélective et ouverte aux doctorant.es de deuxième année (en 2016/2017) et plus.
Sur les 40 places ouvertes dans Siged, 20 candidatures de l’Université de Lyon seront retenues selon les critères suivants :
Les candidats devront télécharger sur Siged un CV court et une lettre de motivation, dans laquelle doit être précisée la langue de travail choisie : français, anglais ou indifféremment l’une ou l’autre.
La formation se déroulera les mercredi 20, jeudi 21 et vendredi 22 septembre 2017 au Technopôle d’Archamps - Annemasse (France, près de Genève). Résidence obligatoire. Transport collectif organisé depuis Lyon.
En savoir plus : consulter la page Web dédiée