Vendredi 9 novembre 2018 (salle Elise Rivet)
- Matin : M. Cartier, M.-H. Lechien et V. Stettinger – Autour de l’ANR Claspop
- Après-midi : atelier doctoral
Vendredi 12 octobre 2018 : Salle André FROSSARD (10 H - 12 H 30)
Séminaire interne à l’équipe : bilan de l’année écoulée
Vendredi 22 juin 2018 – SALLE B. ALBRECHT (10H00 -13H00)
Séminaire interne : programmation du séminaire de l’année prochaine
Vendredi 18 mai 2018 – SALLE B. ALBRECHT (10H00 -13H00)
Fabrice TOULIEUX juriste, UCLy :
« L’introduction d’un statut juridique de l’orphelin : une nécessité ? »
Résumé :
Quelles que soient les normes juridiques prises en compte, nationale, régionale ou internationale, l’orphelin ne constitue pas une catégorie juridique particulière et il ne fait pas l’objet d’une définition précise. Les textes internationaux ou régionaux s’intéressent davantage aux causes de l’orphelinage afin d’assurer une prise en charge familiale ou, à défaut publique, des intéressés. L’étude des différentes actions ou politiques engagées en faveur des orphelins démontre que l’orphelin se trouve dans une situation de vulnérabilité à laquelle il importe de répondre afin qu’il puisse surmonter cet événement. Les normes juridiques ont vocation à atténuer cette vulnérabilité avec un succès mitigé pour deux raisons essentielles :
– d’une part, en ce qui concerne le droit français, au-delà d’un tronc commun de règles, se dessinent des régimes distincts selon l’origine de l’orphelinage : il n’y a pas un orphelin mais des orphelins soumis à des protections plus ou moins étendues. Un tels système est contestable tant il creuse les différences de traitement selon les circonstances du décès des parents ou du dernier parent survivant. La perspective de l’adoption d’un statut commun, inspiré du statut actuel des pupilles de l’Etat, mériterait d’être discutée, avec des aménagements.
– d’autre part, indéniablement, si le droit peut et doit assurer la protection de l’orphelin, il est démuni par rapport à son accompagnement. Seule une approche pluridisciplinaire est susceptible de répondre aux attentes des orphelins, attentes qui sont d’ailleurs variables d’un enfant à l’autre. Le droit démontre ses limites ; d’autres champs disciplinaires doivent être sollicités. Le droit peut alors ne pas contraindre mais prévoir, pour répondre à la singularité de chaque orphelin, notamment en proposant un suivi médico-social ou encore un accompagnement éducatif adapté.
Vendredi 18 mai 2018 – SALLE B. ALBRECHT (14H00-16H00)
Séance de l’atelier doctoral :
- Présentation de travaux en cours :
- Lucie Jégat : "Le deuil comme travail émotionnel"
- Justine Vincent : "« Ok pour un BB … un jour » : mésentente, systèmes de négociation et justifications des projets parentaux en famille recomposée"
Vendredi 6 avril 2018 – SALLE B. ALBRECHT (10H00 -13H00)
Magali MAZUY : Enquête Virage 2015. Des violences situées dans leurs contextes
Résumé :
Une grande enquête quantitative sur les violences a été menée en 2015, coordonnée par l’Ined.
L’un de ses objectifs de cette enquête est de restituer les situations de violence dans leur complexité. Les données ont été collectées auprès de plus de 27000 personnes, et renseignent sur les violences subies dans les différentes sphères de vie. De nombreuses informations ont également été collectées sur les contextes des faits de violences déclarés et sur les caractéristiques sociodémographiques des personnes interrogées. Se distinguant des enquêtes de victimation, Virage a pour objectif de restituer, dans leur complexité, les différentes logiques d’action qui sous-tendent les situations de violence et d’en décrypter les ressorts.
Vendredi 6 avril 2018 – SALLE P. RIVIERE (14H00-16H00)
Séance de l’atelier doctoral coordonnée par Lucie Jégat, Nadia Mounchit, Justine Vincent
« Qu’est-ce qu’on publie ? Dans quelles revues ? À quels moments de la thèse ? Pendant ou après ? Comment choisir ses communications ? »